Kathmandu, Panauti  et Dulikhel

Mercredi 28 octobre 

Pas de problème pour obtenir trois sièges dans un bus direct pour KTM. Un employé de notre hôtel nous conduira en jeep au départ du bus. Un arrêt bouffe et quelques ralentissements dus aux files d'attentes aux stations d'essence, le problème est hélas encore loin d'être résolu, et on arrive à la capitale. Mais à peine rentrés dans la ville que le bus tombe en panne... de carburant. Nous sommes à 4 km du point d'arrivée et pas question de terminer en taxi et encore moins à pied. Le chauffeur parti en quête de carburant refera son apparition une vingtaine de minutes plus tard avec quelques litres du précieux liquide. C'est la débrouille et le black. Quelques km plus loin le bus nous débarque on ne sait pas vraiment à quel endroit. Un autre voyageur nous localisera grâce à son GPS. Notre hôtel l'Impériale ne mérite pas vraiment ce nom, plutôt glauque et froid comme l'accueil bien que le gérant parle un français parfait. Mais bon, on s'en fout, on quitte les lieux demain.

Pas de resto à l'hôtel, on apaisera donc notre faim au Gaïa à 100 m de là. Resto agréable, très fréquenté et bonne bouffe.  


PANAUTI

Jeudi 29 octobre

Pluie orageuse. Pas cool pour aller à la station de bus à pied. Mais à 8h 1/2, pluie ou pas, il faut bien se décider à y aller. C'est à 20 mn de là et ce n'est pas un déluge qui s'abat sur nous. On trouve un petit bus (80 rps/pers) avec trois bons sièges mais la capacité de remplissage sera vite multipliée par deux ou deux et demi avec nos sacs sur les genoux. Le trajet fut assez court, on débarque à Panauti, petite ville pleine de charme. Un peu boueuse quand même car les rues ne semblent pas toutes goudronnées. A Panauti, il n'y a guère que deux endroits où on peut se loger, un grand hôtel nommé Le Panauti (pas vraiment original comme nom) et l'Amanda café , une toute petite guest house familiale. Nous aurions bien aimé y résider mais le téléphone ne fonctionnait pas au moment de notre appel. Le Panauti aurait bien besoin d'une rénovation complète, les chambres sont néanmoins correctes, encore que la salle de bain n'est pas terrible et une petite odeur caractéristique nous saute aux narines lorsqu'on passe devant les toilettes du rdc. La salle de resto est grande, froide, grise et beaucoup de vitres manquent aux fenêtres. Quant aux cuisines mieux vaut ne pas y jeter un coup d’œil. Apparemment, nous sommes les seuls clients.

La vieille ville avec ses rues pavées de briques est très jolie, de magnifiques temples et maisons de style newar dont certaines auraient grandement besoin d'une sérieuse rénovation. Quel dommage tous ces câbles électriques qui balafrent ces beaux édifices. Evidemment la priorité du moment n'est pas le maintien en état du patrimoine mais que les pouvoirs publics ne tardent pas trop. Ce serait dommage de laisser ces beaux bâtiments tomber en décrépitude. Autre point noir que l'on retrouve aussi à plusieurs endroits, les détritus genre papiers d’emballages, plastiques qui jonchent certaines rues et les berges de la rivière en sont recouvertes, une vraie plaie. Enfin, quoi! Essayez de gérer vos détritus mieux que ça! Vous pourrissez votre beau pays! 

On fera un arrêt à l'Amanda café pour se réchauffer avec un thé massala. Un petit boui-boui ce café mais sympa avec ses cloisons en bois, ambiance familiale. Par contre côté toilettes... ce n'est pas net. Nous commanderons ici notre repas pour ce soir, ce sera aussi bien que la grande salle glauque du Panauti . Au menu, une dizaine de chapatis avec un petit bol de légumes en sauce et pour finir un thé massala.

Il fait un peu frais dehors mais nous aurons bien chaud sous la couette.

Vendredi 30 octobre

Ciel encore un peu nuageux ce matin mais pas de pluie. C'est déjà ça. Le but de la journée est d'atteindre le site de Namobouddha en bus, d'après nos infos c'est possible, et de faire le retour à pied. Au point de départ des bus... point de bus pour Namobouddha. On nous indique la direction mais impossible d'en choper un en cours de route et nous n'obtiendrons que de vagues renseignements à ce sujet. J'essaierai l'auto-stop sans succés, il ne nous reste donc plus qu'à utiliser nos petites gambettes. Pourvu que la tendinite de Yolande, toujours présente, ne se manifeste pas trop. La ballade reste cependant très agréable, il fait beau, les paysans s'affairent à la récolte du riz et l'environnement est plutôt joli. Notre itinéraire passe également par deux villages très typiques desservis par une piste à peine carrossable par endroits. Passé le dernier village, nous arrivons au pied d'une colline qu'il va, bien entendu, falloir grimper pour atteindre le stupa du site Namobouddha et ça nous demandera une heure. Ambiance très typique au stupa, moines assis sur le sol devant le stupa et récitant leurs prières, moulins à prières, lampes à beurre allumées, drapeaux de prières tendus sur des fils. On apprécie cet environnement et on se posera dans un petit resto juste à côté pour casser la croûte. Encore un quart d'heure de montée pour arriver au vaste monastère flambant neuf. Il fut édifié en 2008 et manifestement l'argent ne manque pas pour ce genre de construction. On espérait choper un bus ou un véhicule pour rejoindre Panauti. Illusion perdue car le dernier bus quittait les lieux à 15h 30 et il est 16h passées, ce sera donc à pied qu'il faudra regagner Panauti et vu l'heure, il ne faut pas traîner. En 25 mn nous voilà revenus au pied de la colline et au village ce serait chouette si on pouvait trouver un véhicule. Justement, il y en a un qui nous conviendrait bien. Bon où est le propriétaire? C'est là que j'entends une voix derrière moi: " Panauti sir ?" Avec plaisir, c'est la providence qui vous envoie cher monsieur. Il nous demande 2000 rps. Un peu cher quand même, on le négociera à 1300 rps et bien content de se faire transporter. La piste est très cahoteuse par endroits, l'engin vibre de toute sa carrosserie. La mécanique doit en prendre un coup et on est sacrément secoué mais je préfère ça que de revenir à pied.

Panne de courant dans la ville ce soir, un générateur nous apportera l'électricité... et le bruit. 

La légende de Namobouddha

Le monastère de Namobouddha fut édifié suite à une légende qui indiquerait que Bouddha se serait donné en pâture à une tigresse affamée et incapable de nourrir ses cinq petits. Geste généreux qui lui aurait permis d'atteindre les étages supérieurs de l'existence. 



dulikhel

Samedi 31 octobre

Changement de lieux, aujourd'hui nous quittons Panauti pour notre dernière étape du voyage avant le retour sur KTM: Dulikhel. Aucun problème pour trouver un bus qui nous amènera d'abord à Banepa puis de là on en chopera un autre pour Dulikhel.

Notre guest house, le Snow View, est un peu à l'écart de la ville et il faudra vingt bonnes minutes à pied pour y arriver. Et comme ça grimpe un peu, on traîne la patte avec nos sacs un peu lourds. Nous avons loué deux chambres doubles pour 1600 rps/nuit. Tarif préférentiel vu que nous y resterons 3 nuits. Il fait très beau et comme on se trouve bien dans la petite cour de la GH, on y restera jusqu'à l'heure du déjeuner. 

La vieille ville possède un certain charme, belles maisons aux fenêtres sculptées et rues pavées où des paysans vannent leur récolte de riz. Au hasard de notre ballade, nous rencontrerons deux jeunes gens avec lesquels nous engagerons la conversation très rapidement. Ils sont tous les deux étudiants en médecine et travaillent à l’hôpital de Dulikhel. Ils nous accompagneront pendant le reste de notre ballade et nous proposeront de continuer nos conversations autour d'un thé ou un café. Cette invitation se révélera totalement désintéressée d'arrière pensée mercantile et ils insisteront pour nous offrir les consommations.

 

Dimanche 1er novembre

Couchage un peu ferme pour notre vieille carcasse, on apprécierait un matelas un peu plus moelleux mais les hôtels qui proposent ce confort sont assez rares.

Un bon petit déj et on part vers le village tamang de Battedanda situé à une vingtaine de minutes à pied. Accroché à flanc de montagne, ce petit village a subi de lourds dégâts par le tremblement de terre, presque toutes les maisons sont détruites et les habitants logent dans des abris en tôle ondulées. C'est une véritable catastrophe. Les maisons où ce qu'il en reste sont serrées les unes à côté des autres et ne laissent de place qu'à un passage étroit pour circuler. Les surfaces horizontales sont pratiquement inexistantes à part quelques mètres carrés devant certaines habitations. Bien entendu aucun véhicule ni deux roues ne peuvent circuler dans ce petit village. Notre errance nous amènera dans une petite cour où la maison d'habitation a miraculeusement résisté. Un peu gênés de notre intrusion, nous nous apprêtions à faire demi-tour. Immédiatement la maîtresse de maison, alertée de notre arrivée par son chien enchaîné, nous invite à nous asseoir sur de vieilles chaises et essaie de communiquer avec nous, mais dans son langage, hélas incompréhensible pour nous. Nous finirons quand même par comprendre qu'elle veut nous offrir un thé qu'elle complétera par des chapatis Bien entendu on ne peut refuser. Puis elle appelle sa fille qui se trouve dans les parages, et fort heureusement elle parle un peu l'anglais. Aussi nous pourrons converser un peu. Pour elle, les études s'arrêtent au collège, elle préfère se consacrer aux tâches de la petite ferme de ses parents. Son père occupe également un emploi d'agent de nettoyage en ville. Une autre femme, la tante de la jeune fille, accompagnée de son fils viendra se joindre à l'assemblée. Tout en croquant une sorte de gros radis blanc, elle nous raconte ses querelles éthyliques avec son mari. Ils en sont venus même jusqu'aux mains et sans aucune gêne, elle nous montre ses ecchymoses aux jambes. Triste histoire qu'elle nous raconte en rigolant. Nous ne partageons absolument pas son hilarité. Malgré cela, cette rencontre confirme l'accueil chaleureux des népalais même chez des gens démunis.

Retour vers Dulikhel, on s'arrêtera dans un resto pour le déjeuner que les cuistos devront cuire au feu de bois faute de gaz. Comme partout ailleurs. 

 

Lundi 2 novembre     

Ciel gris ce matin, impossible de voir la chaîne de l’Himalaya. Peut-être un peu plus tard... mais en général ce genre d'opportunité ne se présente que le matin au lever du jour. Tout au moins à cette époque de l'année. Objectif du jour: grimper au sommet de la colline duquel on a un point de vue sur les montagnes. Il faut se farcir 1000 marches pour y accéder avec toutefois une pause à une statue de Bouddha doré au 3/4 du parcours. En chemin, nous croisons les enfants qui dévalent les marches en uniforme d'écolier et certains nous demandent du chocolat, des stylos ou des roupies. Non, non, surtout ne jamais donner quoique ce soit aux enfants, ce serait leur donner une mauvaise habitude et les transformer en futurs quémandeurs. Le portail de l'enceinte où se trouve la statue du Bouddha est fermé mais une vieille dame nous ayant repérés, nous ouvrira pour nous laisser entrer. La statue est un peu craquée par les effets du séisme mais elle trône toujours sur son piédestal. Un petit billet dans la "contribution box" pour la réparation de la statue et on se dirige vers la sortie. Mais la mamy aimerait bien aussi recevoir sa propre contribution. Allez, un billet de 50 rps pour nous avoir ouvert le portail et la voilà satisfaite. Quelques centaines de marches plus haut, nous trouvons la plate-forme où se tient le tout petit temple de Kali et la tour d'observation en béton et ferraille. Rien de spectaculaire en ce qui concerne le temple et la tour a été sérieuse endommagée par le séisme elle-aussi. Seul, le point de vue constitue un véritable intérêt. Continuons l'exploration des lieux en empruntant le chemin qui redescend sur le côté opposé de la colline. Il nous mènera au village de Kavre sur la route de Katmandou qui passe aussi par Dulikhel. Ce petit village possède une laiterie équipée même d'un tank à lait réfrigéré, je ne pensais pas trouver ce genre d'équipement ici. Des hommes s'emploient à remplir de lait une citerne et des bidons chargés dans un petit camion pour le livrer à KTM. Afin de limiter les effets de la marche sur le tendon de Yolande, toujours un peu douloureux, il serait préférable d'envisager le retour en véhicule. Aussi je demande à l'un d'eux et à tout hasard, s'ils peuvent nous ramener à Dulikhel. Impossible, le camion est plein mais pas de panique il y a un bus qui s'arrête au village.

Juste à côté de l'arrêt du bus, des militaires ont dressé un barrage pour le contrôle des véhicules, nous échangerons quelques mots et pour montrer leur sympathie à notre égard, ils sortiront un banc d'une camionnette afin que l'on puisse patienter assis. Merci messieurs, bien aimable à vous. Et puis tant qu'on y est, ils pousseront leur serviabilité jusqu'à arrêter une camionnette pour que le conducteur nous emmène à Dulikhel. Alors là, c'est vraiment très chic de votre part messieurs les militaires. Yolande aura droit à la cabine, Noémie et moi nous nous contenterons de la benne. Il aura fallu plus d'un quart d'heure pour parcourir 8 km. Pas rapide l'engin mais on était bien contents de ne pas se farcir le retour à pied.

Comme il est presque midi, autant aller tout de suite au resto. Le Moon light, là où on avait pris un café avec les jeunes étudiants en médecine avant hier, fera l'affaire. Nous sommes les premiers clients et nous serons... les derniers servis. Pas grave, on a tout notre temps. Plus de gaz non plus dans ce resto, aussi les employés ont improvisé une cuisine à l'extérieur sous des bâches et les plats sont mijotés au feu de bois.

Nous avions convenu avec les deux jeunes étudiants (Bishkal et Pawan) de nous revoir, Noémie leur envoie un message pour arranger un rendez-vous. En attendant on s'installera sur le toit terrasse de notre GH pour profiter du soleil plutôt généreux cet après-midi. 

Bishkal et Pawan ont répondu au message, ils viendront nous rejoindre à la GH à 18 h. Nous discuterons pendant plus d'une heure avec eux autour d'une bière. Ils sont charmants, nous aurons passé un agréable moment avec eux et avant de partir, nous leur remettrons quelques médicaments qui seront fort utiles dans leur hôpital. 


retour à katmandou

Mardi 3 novembre

Un adieu à nos sympathiques hôtes qui nous ont chaleureusement accueillis, nous conserverons un bon souvenir de notre séjour à Dulikhel, comme dans beaucoup d'endroits d'ailleurs. Direction le point de départ du bus pour Katmandou ultime étape avant le retour vers la France. A peine arrivés, on en chope un qui dispose de places assises. Les files d'attentes sont hélas toujours d'actualité et gênent la circulation à la sortie de Dulikhel. En deux heures nous atteignons Ratna park au centre de la capitale. De là on trouvera un mini-bus pour Bodnath, notre lieu de résidence pour deux nuits. Il fera de multiples arrêts où le rabatteur débitera la liste des destinations comme un disque rayé. Avec tous ces arrêts il faudra une heure pour atteindre Bodnath. Mais comme on n'est pas pressés, tout va bien et en plus ce moyen de transport a le mérite d'être très économique (20rps/ personne). Nous avons jeté notre dévolu sur l'hôtel "Le lotus", les chambres sont très correctes et bon marché. 

Débarrassés de nos lourds sacs à dos, on ira se restaurer au Kitchen garden, endroit très agréable qui apparemment semble plaire aux voyageurs. 

Après-midi shopping dans les boutiques autour du stupa de Bodnath et le choix ne manque pas. Le stupa a fait l'objet d'un événement particulier ces derniers jours, en effet la partie haute démontée car fissurée par le séisme commence tout juste sa reconstruction et donne lieu à des cérémonies religieuses. De nombreux moines sont présents et une grande structure en tubes et en toile a été montée pour le déroulement des cérémonies. Des appels aux dons pour financer la reconstruction sont aussi de la partie. A vot' bon cœur sympathisants et adeptes du bouddhisme. 

Le soir nous tenterons le Double dorjee, un resto un peu original et tenu par un couple de tibétains âgés et assez folklo. Côté cuisine et sanitaire, c'est très... rustique et mieux vaut éviter de visiter ces endroits. Ceci dit nous avons mangé de très bons momos qui ont mis pas mal de temps à arriver sur la table. Mais de cuisiner au feu de bois ne facilite pas les choses. Montrons-nous compréhensif.

 

Mercredi 4 novembre

Réveil aux aurores accompagné des sonorités qui émanent des monastères, très nombreux dans le quartier et nuit agrémentée par des aboiements. Eh oui, la gente canine est bien représentée à Bodnath et si dans la journée, ils sont paisibles, étalés partout à roupiller, ils se manifestent la nuit. Précisons que ces quadrupèdes sont vénérés par les hindous et une journée particulière leur est même consacrée pendant la fête du Tihar où ils reçoivent nourriture et rite religieux.

Nous consacrerons cette dernière journée à la visite du vieux Katmandou. Un petit circuit décrit dans le LP commence à Durbar square, qu'on a décidé de ne pas visiter car celui de Barathpur nous aura suffi. En plus et malheureusement, il a subi pas mal de dégâts d'après ce qu'on a pu en voir aux abords. Beaucoup de bâtiments sont soutenus par des étais et d'autres hélas ne font plus partie du décor. 

Notre petit tour achevé, nous marquerons une pause dans un resto à l'apparence sympa mais crise oblige, la carte des menus se trouve très réduite.

Nous retournerons chez nos amis français expats pour leur remettre les cartes qu'ils nous ont prêtées et leur dire au revoir. Pour eux l'aventure népalaise va bientôt s'achever après 20 ans passés au Népal, aussi le retour pour eux ne se fera pas sans un pincement au cœur .

Pradeep, notre chauffeur de taxi de KTM (vous vous souvenez?) nous a donné rendez-vous chez lui en fin d'après-midi. Il nous accueille dans son appartement situé au 4ème étage d'un immeuble de construction récente. Nous sommes ravis de nous retrouver et toute sa famille nous accueille chaleureusement. Pour Pradeep la situation est toujours aussi difficile comme pour tous ses collègues: pas de touristes, toujours pas d'essence  et quand y en a, très rare, c'est à des prix exorbitants(au black, bien entendu). D'ailleurs, il ne pourra pas nous conduire à l'aéroport demain faute d'essence. Sa femme nous préparera un repas, cuisiné à l'électricité, heureusement qu'il y a encore cette possibilité. Elle aura la délicatesse de ne pas trop épicé, chose que peu de restaurateurs savent faire. Avant de se quitter, nous aurons droit à la tika et à l'écharpe blanche. Cette dernière se retrouve plutôt dans la pratique bouddhiste mais il faut croire que cette coutume est également adoptée par les hindouistes, religion de notre ami. Nous la recevons avec toute la signification qu'elle représente c'est à dire un message de bonheur et de bonne chance dans la vie. C'est du moins comme ça que nous l'avions interprétée. Il est l'heure maintenant de regagner notre hébergement. Adieu Pradeep, ravi de t'avoir rencontré et bonne chance à toi aussi.

C'est sur cette note de fraternité et d'amitié que nous quittons ce pays où nous avons reçu un accueil des plus agréable, et nous espérons un avenir meilleur pour ce peuple qui a subi les colères de la terre et qui en plus connaît actuellement de graves problèmes politiques et économiques. 

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 QUELQUES VOYAGES PRÉCÉDENTS

clair

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