Phyang (prononcez pi-ang) est sur la liste des villages où doit se produire un festival annuel dans un monastère. Aussi nous y consacrerons une demi-journée avant d'enchaîner sur le trek du Sham. Les transports par bus étant mal organisés, nous n'aurons pas d'autre choix que d'avoir recours au taxi. Phyang n'est qu'à 17 km de Leh, il ne nous en coûtera que 500 rps à partager entre quatre passagers. Mais comme notre chauffeur nous a aimablement aidé à trouver un hébergement chez l'habitant, nous lui accorderons 100 rps supplémentaires. Nos hôtes se sont révélés très accueillants et la qualité de l'hébergement sera à la hauteur de nos espérances et même au-delà.

Le festival est sensé commencer vers 7h 30, nous y serons au moment de l'ouverture et pour l'instant, peu de personnes sont présentes dans la cour du monastère. Quelques ladakhis et touristes mais la présence de plusieurs rangées de chaises installées dans les coursives indique que le nombre de touristes devrait augmenter dans l'heure qui suit. Effectivement toutes les chaises se sont trouvées occupées par des groupes de touristes que leurs agences de voyage avaient réservées. En fait les ladakhis se sont trouvés largement minoritaires parmi les spectateurs. Vers midi, il était temps de s'inquiéter du transport vers Likir, point de départ de notre trek du tour du Sham et c'est parmi les nombreux taxis que nous en trouverons un qui acceptera de nous conduire au monastère de Likir pour la somme de 1600 rps.

Ceci dit le spectacle a été de qualité, les danses et costumes étaient des plus esthétiques. Par contre, nous ne connaîtrons pas la signification de ces danses qui évoquent des thèmes bien particuliers.